1962 – United Nations forces State of Katanga to cease fire, surrender and re-intergrate the Republic of Congo
BIRTHDAYS
1985 – Mulota Patou Kabangu, football player, is born in Mbuji-Mayi, Kasayi
1880 – First catholic missionary school is founded in Boma
1960 – South Kasaï secedes from the Congo.
BIRTHDAYS
1958 – Denis Mukengere Mukwege, 2013 Nobel Price Nominee, is born in Bukavu, South-Kivu.
1994 – Chancel Mbemba Mangulu, football player, is born in Congo
Kadima Lutùùlù nè Kadima Lùbilu kupungabo madimbà, kusàka, kwakaja kumana. Kadima Lutùùlù wèndè musambo ùvwa nè :
« Kadima Lutùùlù ùyaya panyì ?
Ne nye katembèlà mwà Mulopò.
Lutùùlù, Lutùùlù ne uye penyì e” ?
Ne nye katembèlà mwà Mulopò e nya! »
Musambo wà Kadima Lùbilu ùvwa nè :
« Lùbilu, Lùbilu, uyaya panyì ?
Ne nye kutembèlà kwà Mulopò.
Lùbilu, Lùbilu wa mwà Mulopò è’,
Ne nye katembèlà mwà Mulopò’ è’ nya! »
Kadima Lutùùlù kujukayè: bènda bàmwimba, ànu mwèndè mùmwèmùmwe àmu too nè kwà Mulopò. Ufikà kwasayè:
« Kadima Lutùùlù mwana Mulopò.
Ndi muyè kutèmbela mwà Mulopò,
Lutùùlù, Lutùùlù wa mwà Mulopò è’,
Ndi muyè kutèmbela mwà Mulopò è’ nya’ ! »
Kwimbayè dîba, Maweeja nè :
« Anji lààla, mwanànyi; wêwe muyè kungimba même Taatù èèbè, udi mwisuku anyì? Anji sòmba. »
Difùku dinaayi edi, Lutùùlù wimba, dijalama, Mulopò kumubikila, kumwambila nè : wamanyi kwimba, imànà nkulayè. Mulopò ùbwela mu nzùbu; tubùlu twà buloba tùbidi kumupà. Kumwambila nè :
« Pa wàfikà, ùbikilè beena kwènù bônso, pashishe wêwe ùtutè tubùlu twà buloba etu panshì ne ùmònè bidimu. »
Lutùùlù kuya wènda ùtèmbela banga bamfùmù to nè mwàbô. Ùfika, kujùkulayè madimbà, wimba to. Bantu kukùka nè bà ku màlàlà.
Lutùùlù kubàlôndela biônso bivwà Mulopò mumwenzele kumana. Kupàtula tubùlu twà buloba atô tubidi. Utàpa kà kumpàla panshi. Ngômbe kupàtuka, bisàku, bisàku; nzòòlo, mbùji, mìkooko nè bifùkà Mvìdye byônso. Utàpa kibidi panshì: bakàjì kupàtuka milongo nè milongo, bâna, banungu bisàku nè bisàku. Kutùlangana panshì bisàku nè bisàku.
Mwabilayi kwabanyina bantu bintu’ abiô, kupunga kumana. Kubwela mwèndè kulààla.
Kadima Lùbilu yêye nè: Mulopò ne ampè même bipite byà Kadima Lutùùlù. Kuponayè ne’endè madimbà mu njila, bènda bakàsà anu nè:
« Lùbilu, Lùbilu, uyàya panyì è?
Nyaya katèmba kwà Mulopò è.
Kàlàdi mu njila uyaya panyì è?
Nyaya katembèlà mwà Mulopò è, nya”! »
Bàvwà bàmba nè: imbà, tùmônèku maja. Lùbilu kànangi; byèndè anu lùkàsà.
Lùbilu pwà nè mwà Mulopò. Ufika kwasaye’anu musambo wènde’au. Utùla kuambila Mulopò nè :
« Même diànyi didi ànu dimwè, ntshîna ndàla àbidi. »
Bucììyà Lùbilu kwimba, ùtùla nè: Mukalenge fidayanyi, fiyé kwànyi.
Mulopò kimmubènga. Ubwela, tûngùlùbè, twènde atô tùbidi, kùpà Kadima.
Kadima ufika, wimba, bantu bipwilà. Bànzànkùdi tungùlùbè twènde atô, pwà. Utàpa kàmbedi panshì ; mbùlùbùlù, njiji, nnyòka, mangùlùngé, tumanda makônyi. Bukwà bîshi bônsô pàtu.
Utàpa kibidi; ntambwe, nkàshàmà, ngandù, nzevu, bukwà nnyama yônso. Ntambwe nè biônso abio nè: Bantu bàyaya bàtùshiya !
Ntambwe wènda ùshibaya, bìshi kusùma bantu kuzengeja. Bapandi kùdi nyama kuya bènda bàdilanganà anu miadi.
Lùbilu kushipesha bantu kipàyi bwalu.
Lutùùlù ndupite lùbilu.
Lutùùlù ùyîle kafika,
Lùkàsà ùyîle kacibuka mukòlò mu lwondo.

Kadima le Calme et Kadima l’Agité arrangeaient leurs xylophones et les accordaient convenablement.
La chanson de Kadima le Calme faisait comme ceci:
« Kadima le Calme, où vas-tu ?
Je vais jouer (sur mon xylophone) chez Dieu.
Doucement, doucement, où vas-tu ?
Je vais jouer chez Dieu, c’est ainsi ! »
La chanson de Kadima l’Agité faisait comme celà:
« Vite, Vite où vas-tu ?
Je cours chez Dieu pour le chanter.
Vite, vite au village de Dieu,
Je vais chanter chez Dieu, c’est ainsi ! »
Kadima le Calme partit ; en cours de route, il chantait 1 Dieu, toujours et toujours à sa propre manière (lente), jusqu’à ce qu’il arriva chez Lui. Lorsqu’il était là, il chantait:
« Kadima le calme est enfant de Dieu.
Je suis venu jouer en l’honneur de Dieu,
Doucement, doucement dans le village de Dieu,
Je suis venu jouer en l’honneur de Dieu, c’est ainsi ! »
Il jouait toute une journée. Dieu lui dit :
« Reste ici pendant quelques jours, mon enfant. Tu es venu chanter pour moi, pour moi ton Père, es-tu en brousse ici 2? Prends tes aises ».
Le quatrième jour, pendant que Lutulu était en train de chanter, vers midi, Dieu l ’appela et lui dit:
« Tu as bien chanté ; attends : je vais te donner un cadeau ».
Dieu entra dans sa maison ; Il lui donna deux mottes de terre. Il dit :
« Lorsque tu arrives dans ton village, appelle tous les gens de chez toi, jette chacune de ces mottes par terre et tu verras ce qu’elles contiennent ».
Lutulu partit et chanta les chefs en cours de route, jusqu’à ce qu’il rentra chez lui. Arrivé là, il commença à jouer du xylophone et à chanter, longtemps. Les hommes arrivaient de toutes parts, même des coins les plus éloignés. Lutulu leur raconta en détail tout ce que Dieu lui avait fait. Il montra ses deux mottes de terre.
Il jeta la première par terre. Des vaches en sortaient par troupeaux entiers, puis des poules, des chèvres, des moutons et tout ce que Dieu a créé. Il jeta la seconde par terre : des femmes en sortaient par rangées entières et des enfants et des jeunes gens 3 en des groupes innombrables. Ils se trouvaient là en longues rangées. Notre homme illustre distribua aux gens du village tous ces biens, tout ce qu’il y avait et en bon ordre. Puis il entra dans sa maison et se reposa en paix.
Kadima l’Agité se dit en lui-même : « Dieu me donnera encore plus qu’à Kadima le Calme ». Il se mit en route avec son xylophone en chantant :
« Lubilu, Lubilu, où vas-tu ?
Je vais chanter en l ’honneur de Dieu.
Toi qui ne passes pas la nuit en cours de route 4 où vas-tu ?
Je vais chanter chez Dieu en son honneur, c’est ainsi ! »
En chemin on lui demanda :
« Chante, que nous voyions comment tu danses ».
Mais Lubilu ne voulait pas (s’attarder). Tout devait aller vite.
Lubilu arriva chez Dieu. De suite, il commença sa chanson. La chanson finie, il dit à Dieu:
« Je n’ai qu’une journée à perdre. Je n’ai pas le temps de rester ici deux jours ».
Le lendemain matin, Lubilu se mit à chanter. Lorsqu’il eut fini, il dit :
« Seigneur, donnez-moi mon cadeau que je puisse retourner chez moi».
Dieu ne refusa point. Il entra dans sa maison, sortit avec deux mottes de terre et les remit à Kadima.
Kadima revint et se mit à jouer. Les hommes s’assemblèrent. Notre téméraire 5 montra ses deux mottes de terre.
Il jeta la première par terre: (il en sortit) des abeilles, des mouches, des serpents, des guêpes, grandes et petites. Toutes sortes d’insectes en jaillirent. Il jeta la seconde par terre : des lions, des léopards, des crocodiles, des éléphants et toutes sortes d’animaux sauvages ! Les lions et toutes ces bêtes criaient :
« Les hommes ne peuvent pas nous échapper! »
Le lion courait en tuant, les insectes en piquant et en importunant les hommes. Ceux qui surent se sauver s’enfuirent en hurlant.
Lubilu (la Hâte) en était la cause que des gens furent tués sans leur faute. Lutùùlù (la Patience) vaut mieux que la Hâte: La Patience partit et arriva (saine et sauve); La Hâte partit et se cassa la jambe en route. (Patience est mère de Sûreté)
Conte Bakwa Kalonji
Source: Notion de Dieu chez les Balubas du Kasaï
CONGO
1991 – On his supposedly 25th birthday, Dikembe Mutombo is drafted on the 4th round by the NBA Denver Nuggets
2015 – Emmanuel Mudiayi is drafted on the 7th round by the NBA Denver Nuggets.
BIRTHDAYS
1966 – Jean-Jacques Dikembe Mutombo Mpolondo Mukamba wa Mutombo, former NBA player, is born in Kinshasa. There is a doubt about his birth year though.
Here Lelimba wa Kutshila and his band Bayuda du Congo gives a sample of Kasayi traditional dance, mutwashi.
BIRTHDAYS
1982 – Ngalula Mbuyi aka Junior, football player, is born in Kinshasa
DEATHS
1966 – Évariste Kimba Mutombo, Prime Minister of Congo and opposant to Mobutu, is executed in Kinshasa
Le basenji ou terrier du Congo est un petit chien endémique du Congo provenant du Kasaï et des régions avoisinantes. Il est le descendant direct du lévrier du pharaon et est considéré comme la race de chien pure la plus ancienne au monde.
Le mot ‘basenjì‘ est du Cilubà. Musenjì, au singulier, désigne une personne mal élevée. Cette insulte (basenji) était fréquemment utilisée par les Balubas pour désigner les Batwas et autres peuples pigmoïdes de la région (malheureusement, les pygmés sont souvent dénigrés par les bantous et ce partout où ils se trouvent en Afrique). Le basenji, utilisé par ces peuples comme chien de chasse, était très apprécié car silencieux et efficace. Pendant longtemps, comme d’autres races de chien, le basenji était aussi mangé en sacrifice mais maintenant, il est interdit au Congo de le manger pour aider à préserver la race.
Voilà pourquoi l’homme blanc, en entendant ce mot-là, a donc bêtement appelé ce chien basenji. Son nom en Cilubà est cibelabela. Kubèla signifiant se briser, se casser entre les dents, son nom vient du fait qu’à cause de la morphologie de sa gorge, il n’est pas capable d’aboyer mais émets à la place des sons aigus distinctifs.
https://www.youtube.com/watch?v=tufBXaoUNM8
L’homme blanc intéressé par cette race a voulu l’introduire en Europe au début du XXème siècle (c. 1920 – 1930) mais ayant exporté trop peu de specimen, il en résulta des aberrations génétiques provoquées par la consanguinité, dont l’atrophie rétinienne et le syndrome Fanconi, pour les plus connues (et oui, ce n’est pas la faute des Congolais si votre chien est malade!!!) Par la suite, d’autres individus ont été régulièrement exportés vers l’Europe et le reste du monde.
Le cibelabela, est connu pour quelques particularités: sa propreté (il se nettoie le poil seul comme le font les chats), il pleure de vraies larmes; il sait grimper aux arbres; il est vif et aime la chaleur. C’est un chien très intelligent qui a une espérance de vie de plus de 13 ans et demi. À l’instar de la louve, la chienne cibelabela n’est en chaleur qu’une seule fois par an.
Liens intéressants
Basenji Club
Basenji University
PORTRAIT
Lelimba wa Kutshila : le griot de la tradition Luba
Dans la région du Kasaï d’où il est originaire, sa musique est adulée. Pure traditionnaliste, ancré dans son tshiluba natal, Lelimba wa Kutshila est une vraie star dans les cercles luba en République démocratique du Congo. Fin danseur, bon chanteur, compositeur de talent, le porte-étendard de « Bayuda du Congo » passe pour le griot de la tradition luba.
Grand de taille, mesurant environ 1,95 m, Lelimba wa Kutshila est un géant dans l’univers de la musique folklorique luba. Homme de spectacle, danseur aux reins agiles, il n’hésite pas, malgré sa taille, à se tortiller jusqu’au sol quand résonnent les sons du mutuashi. Bien sûr, au grand plaisir des mélomanes, généralement luba, qui prennent d’assaut les restaurants et salles de spectacle où son groupe se produit.
Sur scène, « l’Empereur de Bayuda du Congo » est physiquement très présent. On le voit généralement apparaître en baskets ou pieds nus, avec une casquette vissée sur le front. Sur sa masse impressionnante, Lelimba wa Kutshila arbore souvent un pantalon large, surmonté d’une jupe rouge et d’un ample tricot blanc, dissimulant un tee-shirt rouge aux manches longues. Et pour attirer l’attention du public sur l’agilité de ses hanches quand il exhibe les pas de mutuashi, le pionnier de Bayuda du Congo enfile autour des reins une sorte de ceinture en tissu.
A chaque concert, son groupe met le show qui fait, même sans s’y attendre, danser de nombreux fans qui se déplacent pour se divertir et voir jouer leur chanteur préféré. Certains fanatiques vont même jusqu’à envahir la scène, non seulement pour exhiber des pas du mutuashi, mais aussi pour aller coller des billets de banque sur les fronts des danseurs ou les glisser dans leurs mains. Bref, avec Lelimba wa Kutshila, le Bayuda du Congo fait du spectacle.
DU COMMERÇANT AMBULANT AU CHANTEUR DE TRAIN
Originaire du Kasaï-Occidental, Joseph Ilunga Kankolongo – c’est son nom – est né le 30 juin 1960 à Kananga, le jour même où le Congo belge accédait à son indépendance. Fils de Gustave Kankolongo et de Joséphine Kalanga, il a fait ses études pédagogiques dans sa ville natale. Après l’obtention de son diplôme d’Etat, il s’inscrit à l’école de formation des officiers, où il commence à faire de la musique. Trois ans après, il abandonne la formation pour se lancer dans le commerce.
Commerçant ambulant, Joseph Ilunga vend des articles au Kasaï et au Katanga. Pour ce faire, il emprunte le train qui lui permet de se rendre à Lubumbashi, via Dilolo (Katanga) en provenance de Kananga. Les muses de la chanson les hantent au point qu’il se met à chanter dans le train pour égayer les voyageurs.
CRÉATION DU GROUPE BAYUDA
En 1985, Joseph Ilunga forme un petit groupe de chanteurs dans les wagons qu’il sillonne. Ces artistes l’aident à chanter en utilisant juste une bouteille comme instrument. Apprécié par les spectateurs circonstanciels, le groupe est baptisé « Bayuda », sobriquet brandi pour désigner les vendeurs ambulants dans le train.
Et lorsqu’en 1987, Joseph Ilunga et ses proches arrêtent le trafic dans le train pour commencer leurs négoces dans les camions qui faisaient des voyages inter-provinciaux, ils rencontrent, sur leur route menant à Kananga, Kadiyoyo et Arc-en-ciel à Tshikapa. C’est avec ces artistes talentueux qu’ils vont consolider le groupe qui, dès lors, abandonne le commerce pour se consacrer totalement à la musique. Bien qu’amateurs, les Bayuda enregistrent des chansons sur les cassettes et les vendent.
AVALANCHE DE MALHEURS À KINSHASA
Le 28 décembre 1992, le groupe arrive à Kinshasa avec l’aide de Badibanga, un producteur providentiel. Il change de nom et devient le Bayuda du Congo. Les premières prestations dans la capitale captivent les Kinois et le groupe arrive à mobiliser 17.500US$, assure Lelimba. Mais, leur joie est de courte durée. Désabusés, les artistes sont escroqués par le producteur qui s’évapore avec la somme d’argent abandonnant le groupe, regrette Joseph Ilunga.
« Nous nous sommes retrouvé abandonnés à Kinshasa, sans familles ni amis, déplore Lelimba wa Kutshila. C’était trop dur, à tel point que nous avons perdu une de nos danseuses qui, n’ayant pas supporté la souffrance, a décidé de toucher aux grigris. Elle a fini par devenir folle ».
DES ALBUMS EN CASCADE
Après cette épreuve douloureuse, le Bayuda du Congo trouve un nouveau producteur : M. Mazambi. Grâce à son implication, le groupe se réorganise et réalise son premier album : « Tshiolilo ». L’album est bien accueilli à Kinshasa, en RDC et à l’étranger, permettant au groupe de mieux se faire connaître.
Dans les années qui suivent, le Bayuda du Congo enchaîne des albums à succès : Grand Kasaï (2004), Lac Mukamba (2006), Union fait la force (2007)… Après sept ans sur le marché du disque, le groupe s’apprête à larguer un nouvel album qui sera intitulé « Nzolo katondi ». Les artistes fidèles à Lelimba sont présentement en studio pour la préparation de cet opus qui sort au cours de ce mois de mai.
DANS LA COUR DU ROI
Très actifs, les artistes de l’« Empereur de Bayuda du Congo » jouent tous les vendredis, samedis et dimanches dans quelques restaurants de la capitale (Free Box, Miss belle, Willy Les honnêtes). Mais, ils ne sont plus au grand complet comme à Tshikapa, Wemba Kadiyoyo ayant quitté l’ensemble pour évoluer ailleurs et Arc-en-ciel étant décédé.
Fier du passé glorieux, Lelimba se souvient encore du périple que son groupe avait effectué en Europe en 2001. Le Bayuda du Congo était alors reçu par le Roi Albert II de Belgique qui a retenu le groupe au délà de trois mois reglementaires, raconte-t-il. Le séjour s’est prolongé jusqu’à trois ans. Mais au moment du retour, seuls cinq musiciens sur les 18 du groupe sont rentrés en RDC et les autres sont restés en Europe après avoir eu leurs papiers.
SOMBO KAPINGA, LE PILIER DU PATRON DE BAYUDA DU CONGO
Si l’évasion de ses musiciens et le périple tumultueux de son groupe troublent encore sa conscience, Joseph Ilunga Kankolongo se console auprès de son épouse qui lui sert de soutien indéfectible lors de dures épreuves. Avec leurs cinq enfants, dont trois filles et deux garçons, Sombo Kapinga Chouchou et son époux tâchent de consolider leur foyer, en misant notamment sur la prière.
« J’apprécie beaucoup les chansons de mon mari, commente Sombo Kapinga. Il prodigue des conseils à ses nombreux fanatiques. Il suffit juste de les écouter pour comprendre les messages. C’est pourquoi je le soutiens, et surtout à travers mes prières, parce que le monde de la musique est plein de mystères. Ce n’est pas tout le monde qui est content de son exploit ! ».
Soucieuse du bien-être de son mari, Chouchou Sombo se plaît à lui préparer le ‘’bidja’’ (fufu, pâte de farine de maïs) au ‘’ndakala’’ (frétins) ou ‘’mikebuka’’ (poissons fumés), associés au ‘’dongo-dongo’’ (ibiscus). Pas étonnant qu’après ce plat qu’il délecte tant, Lelimba wa Kutshila se mette à frédonner quelques refrains de Madilu ou de Pepe Kale. Ses vedettes favorites. Et si l’occasion le permet, il va se régaler en regardant les matches de football ou les combats de catch et de karaté.
Kàsaayì munène kumpàla kwà byônso
Jacques Jangoux´s JungleView blog
This post will be updated after I receive additional information from specialists of Luba culture and religion.
The Luba are a bantu-speaking people. Linguistic and archeological evidence trace early Luba people in the Upemba depression around the 6th or 7th Century (Ehret p. 262, Christine Saidi p.43), later forming what Ehret has called the Upemba kingdom, which later expanded into the Luba Empire, an association of kingdoms, that dominated commerce (iron, copper, salt, ivory) in the south-eastern savannas West of Lake Tanganika in the seventeenth and eighteenth centuries, trading both with the Portuguese on the Atlantic coast and with the Arabs on the Indian Ocean coast through intermediaries. It declined when Swahili-Arab ivory and slave traders cut trade routes and stopped Luba expansion. Luba territory was…
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José, an italo-belgian guy, speaking the 4 national languages of Congo. I think he beats almost everyone. Generally, strangers learn Lingala or Swahili depending on where they evolve but here he speaks all four. I have to admit, I’m impressed! Keep it up!
Citùpà cyà kumpàla
Citùpà cibîdi:
Citùpà cisâtu:
Il s’agit d’un diaporama rapide sur Mbujimayi. C’est une ville construite par ses propres fils et filles. La ville est connue pour sa grande production de diamants industriels. La langue locale est LUBA ou dit ciluba. La manière de saluer est «Betu’abu» ou «Moyi».
L’aéroport est appelé Bipemba et n’est pas situé non loin de la ville. “Cibuyi” est le centre de la ville et c’est là que la plupart des boîtes de nuit sont situées. Ils essaient d’étendre les activités en ouvrant d’autres Clubs de nuit à “Tshatshatsha”.
Si vous y arrivez, n’oubliez pas de goûter les “Tshomba tshia kabiola” et vous ne le regretterez pas.
Dans la culture luba, les enfants sont souvent nommés à la naissance suivant les circonstances, un évènement important pour la famille ou le clan, pour rendre hommage à un ancêtre qui a une histoire prestigieuse ou une importance particulière, ou encore d’après une créature de Dieu comme les animaux (symbolique des attributs de l’animal choisit). La valeur symbolique du nom est très importante.
Traditionnellement, il n’y a pas de nom de famille comme on l’entend en Occident. Ce concept à été importé et imposé par les colons pour uniformiser les noms afin de simplifier le recensement. Si vous regardez vos arbres généalogiques, vous noterez que chaque enfant a son nom propre. Dans une même famille, il pouvait très bien y avoir dix enfants et, bien que tous soient frères et soeurs de même père et de même mère, les dix portaient des noms différents. C’est pour cela que traditionnellement, un Muluba, pour se présenter, va nommer ses ancêtres par exemple, Mbuyi wa Kasongo wa Kalala (Mbuyi, fils de Kasongo, lui-même fils de Kalala), remontant ainsi dans son arbre généalogique autant qu’il le désire. Ainsi, si une personne connaît tout son arbre généalogique jusqu’au 16ème ou 17ème siècle, les présentations peuvent durer un moment! Un Muluba peut aussi utiliser le nom de son frère ou sa soeur pour aider à l’identification, surtout si ce dernier est une personne connue dans la communauté et au-delà: Mutombo wa ba Mujinga (Mutombo, frère de Mujinga).
On peut différencier les noms suivant plusieurs catégories:
1- dîna dyà cilelelu = nom définitif donné à la naissance par le père (cilelelu = placenta, date de naissance);
2- dîna dyà bupangù = nom donné suivant les circonstances de la naissance (bupangù = caractéristique);
3- dîna dyà mwâna = nom donner à un enfant;
4- dîna dyà bukola, bukalanga ou bulungu = ce nom pris vers l’adolescence, au passage vers l’âge adulte, lié à un évènement survenue plus tard dans la vie de cette personne ou à des accomplissements personnels peut changer plusieurs fois durant la vie de l’individu;
5- dîna dyà bâna ba mapanga = nom des enfants spéciaux
Dû aux épurations ethniques que les Kasaïens ont subies, vous trouverez parfois des orthographes bizarres (suppression du “i” final ou du “y”) qui subsistent depuis les années soixante et qui avaient pour seul but de brouiller les pistes quant à l’origine de la personne qui portait ce nom, comme par exemple, Ngoi, Ngoie ou Ngoy pour Ngoyi, Kompany, Caiembe pour Kayembe, Tenday pour Tendayi, Capela pour Kapela, Mudiay pour Mudiayi, etc. Trouvez ci-dessous une liste de noms Baluba. Si vous connaissez la signification d’autres noms et surnoms et souhaitez partager vos connaissances, je vous invite à laisser un commentaire ci-dessous.
http://www.youtube.com/watch?v=w3KWVDMDO2Y
Duration: 68min
Language: French, Lingala with Eng Subs